Après un essai de part et d’autre et deux cartons jaunes pour Edimbourg, Toulouse s’est retrouvée menant 14 – 10 à la mi-temps. Les toulousains pouvaient alors envisager plutôt sereinement le deuxième acte. Mais d’entrée de jeu, Servat s’est vu infligé à son tour une retraite anticipée de dix minutes et les hommes de Guy Novès ont enchaîné les erreurs et les approximations… trois pénalités plus tard, c’est bien l’équipe écossaise qui pouvait savourer sa victoire dans une explosion de joie bien légitime, 19 – 14 !
On peut expliquer cette contre-performance tout d’abord par le fait que, statistiquement, l’équipe qui reçoit en quart de finale de la H Cup l’emporte dans plus de 75 % des cas mais cette explication ne suffit pas car les écossais, malheureux en équipe nationale, cuillère de bois lors du dernier Tournoi des six nations, ont su relever le défi. Ils sont parvenus à conserver le ballon, à être agressifs en défense et à faire un minimum de fautes en seconde mi-temps : c’est un peu leur « touche écossaise ». C’est comme cela qu’ils avaient obtenu leurs bons résultats lors de la phase de poules et notamment lors des victoires contre le Racing, avec des matches très serrés, un faible écart mais une victoire in fine.
Toulouse va pouvoir se concentrer à nouveau sur le Top 14.
Les espoirs du rugby français en H Cup reposent maintenant sur la seule équipe de l’ASM.
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