Maxime Machenaud, sobriété, efficacité et expérience
Désormais titulaire en puissance avec les Bleus, Maxime Machenaud peine pourtant à convaincre dans le jeu. Peut-être un peu lent, trop sobre et sans initiative (notamment, en comparaison à la génération émergente des Dupont, Couilloud ou Serin), le numéro 9 du Racing 92 a pourtant su s’imposer sur d’autres qualités. En particulier, sa fiabilité face aux perches : sur ce Tournoi, il n’a raté qu’un seul tir en 17 tentatives, soit un taux de réussite de 94% ! Cela fait de lui le meilleur réalisateur de la compétition, avec 45 points marqués. Son rôle de leader et son expérience ont également été très important dans les 2 succès récents des Bleus. Il mérite la confiance du staff.
Rémy Grosso, l’opportuniste
S’il n’a peut-être pas le talent, l’instinct d’un Teddy Thomas, Rémy Grosso n’en reste pas moins l’une des grosses satisfactions du Tournoi. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu un ailier venir chercher des ballons dans la ligne avec autant d’énergie et de rage. Et lorsqu’il est en position de pur ailier, son raffut et sa puissance font des ravages. En 2 matchs, il est devenu l’atout offensif numéro 1 des Bleus : 11 défenseurs battus, 211 mètres parcourus et 6 franchissements. À moyen terme, sa complémentarité avec Thomas pourrait être très intéressante.