Champions Cup
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Champions Cup : comment les clubs français ont réussi une entame quasi-parfaite ?

ASM Clermont Auvergne's Damian Penaud scores his side's third try of the game during the Heineken European Champions Cup, Pool B match at Ashton Gate, Bristol. Picture date: Saturday December 12, 2020. See PA story RUGBYU Bristol. Photo credit should read: Adam Davy/PA Wire. RESTRICTIONS: Editorial use only. No commercial use.

7 victoires en 8 rencontres, 4 bonus offensifs. Les clubs français ont presque parfaitement lancé la nouvelle saison de Champions Cup. Dans un format de compétition qui ne laisse place à aucun joker (voir plus bas), il fallait démarrer fort : c’est chose faite pour les représentants du Top 14… à l’exception de Montpellier. Analyse de cette première journée.

Pour se qualifier, faux-pas quasi-interdit

Cette Champions Cup version 2020-2021 se joue sur un format très particulier. Les 24 clubs sont répartis sur 2 poules de 12, desquelles sortiront les 4 premiers pour s’affronter lors des phases finales. Chaque club dispute 4 matchs, face à 2 adversaires sur un format aller-retour. L’enjeu est donc clair : il faut gagner tous les matchs pour passer et glaner un maximum de bonus offensifs.

Des attaques en grande forme

Dans l’ensemble, cela a obligé les équipes à envoyer beaucoup de jeu. C’est ainsi que les clubs français ont marqué pas moins de 29 points par rencontre. Une moyenne très élevée quand on connait le niveau d’adversité dans la compétition, notamment en comparaison à ce que produisent ces mêmes clubs dans le championnat domestique (26 points marqués en moyenne).

Offensivement, Clermont (51 points, 7 essais), Lyon (55 points, 8 essais) et Toulouse (29 points, 4 essais) ont livré des prestations d’un niveau exceptionnel. De quoi les placer parmi les sérieux outsiders pour la qualification.

Des déplacements bien négociés

4 équipes étaient en déplacement ce week-end (Bordeaux, Toulouse et La Rochelle) et les 4 se sont imposées. Dans des matchs fermés et tactiques, Bordeaux et La Rochelle ont forcé la décision grâce à de solides défenses (respectivement 12 et 8 points encaissés) et beaucoup de réalisme en attaque.

Les performances de Clermont et Toulouse sont d’un autre niveau encore puisqu’ils ont carrément ramené le bonus offensif de leur voyage.

Des internationaux en grande forme

Dylan CRETIN – Photo by Romain Biard/Icon Sport

Tous les effectifs français sont apparus en grande forme. Mais les internationaux Bleus ont particulièrement brillé.

A Edimbourg, Grégory Alldritt a beaucoup avancé : 23 ballons portés pour 79 mètres parcourus. Gabin Villière (1 essai, 65 mètres parcourus, 2 turnovers gagnés, 2 franchissements) et Louis Carbonel (1 passe décisive, 2 franchissements) ont été déterminant dans la victoire du RCT contre Sale. Tout comme Virimi Vakatawa, auteur de plusieurs actions tranchantes et de 2 passes décisives (+ 57 mètres parcourus). Si Thomas Ramos et Romain NTamack ont eu du mal à rentrer dans leur match, ils ont malgré tout bien retourné, se montrant notamment très solides en défense (22 plaquages à eux deux).

Et que dire du match de Dylan Cretin, auteur d’un essai et d’une performance offensive de très haut vol : 86 mètres parcourus, 2 offloads, 3 franchissements.

La dynamique du XV de France semble profiter aux clubs et quand on ajoute à cela la réussite collective des effectifs français, cela poussent certains prétendants à la tunique bleue ou joueurs sur le retour à se sublimer : Xavier Mignot (auteur d’un triplé), Judicael Cancoriet (1 franchissement, 8 plaquages), Damian Penaud (1 essai, 46 mètres parcourus, 3 franchissements), Thierry Paiva (16 plaquages), Félix Lambey (19 plaquages, 1 offloads)…

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