C’est maintenant pratiquement officiel : Bourgoin sera en Fédérale 1 l’année prochaine.
Il s’agit là d’une décision du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) » et même si les dirigeants du club isérois étudient la possibilité d’ultimes recours, le chemin de la descente semble inéluctable.
Les nostalgiques vont maintenant ressasser le passé glorieux de ce club né d’une petite ville de montagne, fidèle à l’esprit de clocher de notre sport et porteur de valeurs fortes. Ainsi, on retrouve des noms de joueurs de grand talent qui ont jalonné, tout récemment encore, l’histoire du club. On pense à des avants rugueux tels Chabal, Milloud, Papé, Nallet, Bonnaire, Pierre mais également à des Parra, Boyet, Glas ou encore Fritz ou David.
Et puis les grands anciens comme Raschi, Tordo, Laussucq et Cécillon… et cette finale perdue contre l’ogre toulousain en 1997… les bars de l’Isère vont résonner des échos des habitués qui vont noyer leur désarroi dans des discussions enflammées (et certainement dans quelques bières) sur la bonne tenue (ou pas) des finances du club, de la politique de recrutement et de la lente désagrégation de leur passé légendaire.
On peut rassurer tous ces aficionados du club en leur évoquant le grand voisin grenoblois qui subit en son temps, en 2005, la même descente par relégation administrative et qu’on retrouve aujourd’hui en pleine ascension vers les sommets du Top 14.
Et si Bourgoin s’en inspirait pour se lancer vers un nouveau challenge, celui de la reconstruction d’un club ?
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