A l’issue du marathon harassant des 30 journées de championnat et avant les demi finales d’accession, un comparatif entre les budgets prévisionnels des clubs et leur bilan sportif :
(1) : Budgets en millions d’euros, données LNR
(2) : Le club de Tarbes, s’est vu infliger une pénalité de 8 points au classement par la DNACG pour des raisons de non respect de réglementation budgétaire.
Avec son gros budget, le LOU a écrasé la compétition
Lyon aura tout écrasé cette saison : son budget tire à lui seul la moyenne de celui de l’ensemble des clubs : 7,27 millions d’euros) mais 12 sont inférieurs à 7 millions. Les presque 20 millions du budget lyonnais correspondaient cette saison à une place dans le Top 10 des clubs de l’élite.
L’équipe de Pierre Mignoni a également écrasé la compétition : elle termine avec plus de 30 points d’avance sur ses seconds bayonnais.
3 équipes à plus de 10 millions
Si les récents pensionnaires du Top 14 : Bayonne, Biarritz et Perpignan étaient parvenus à mobiliser une puissance budgétaire supérieure à 10 millions d’Euros, seuls les hommes d’Etchetto participeront aux demi-finales d’accession, eux qui ont terminé seconds de la phase régulière malgré une grande incertitude les concernant à l’aube de la saison.
L’USAP et le B.O. ne sont pas dans les clous
Perpignan a déçu, ne pouvant finalement pas accrocher une place de barragiste. Que dire des Biarrots qui ont payé un début de saison calamiteux, conséquence peut être des remous causés par la une fusion avortée avec leur voisin bayonnais. Les bons résultats de la deuxième moitié de saison, s’ils ont permis aux partenaires d’Erik Lund de se sortir de la zone de relégation ne les ont pas menés à une place de barragistes.
En tout cas, ces deux clubs n’ont pas accédé au rang que leur budget les autorisait à viser.
Une relative homogénéité des budgets
Hormis les quatre clubs cités ci-dessus, les budgets des autres équipes restent relativement homogènes. Cela pourrait expliquer, pour partie en tout cas, l’indécision jusqu’à la dernière journée de la compétition, tant au niveau de la qualification pour les barrages que pour le maintien en division professionnelle.
Aix dernier
Les provençaux terminent à la dernière place. L’équipe a pourtant lutté jusqu’au bout. Le budget du Provence Rugby était tout de même le huitième sur la grille de départ au mois de septembre. Pour mémoire, les columérins de Bernard Goutta avaient le 9ème budget, ils iront à Jean Dauger tenter d’arracher une place en finale comme cadeau de départ à David Skréla.
Mais l’actualité financière des clubs n’en n’a pas fini de rattraper l’actualité sportive : Bourgoin, Narbonne et même Biarritz semble connaître quelques inquiétudes au moment de passer devant le gendarme financier !