Arrivée sur la pointe des pieds, l’équipe d’Angleterre repart de Paris avec le bonus offensif (trois essais à zéro) et de solides certitudes dans la perspective de la coupe du monde de rugby qu’elle organisera dans quatre ans à domicile. Bien sûr, il a manqué à François Trinh Duc un mètre pour que son drop soit gagnant et permette à l’équipe de France de l’emporter sur le fil mais cette défaite 22 à 19 est méritée. Comme contre l’Irlande, l’équipe de France dans un jeu trop ouvert a manqué de précision et de talent pour déborder une équipe d’Angleterre qui n’avait cédé que de justesse face au dynamique jeu Gallois. Elle a ensuite pêchée en défense en sous-estimant le potentiel physique et tactique de certains nouveaux joueurs clés anglais. Il a aussi manqué un patron à la mêlée capable de faire jouer la puissance française dans un petit périmètre et de gagner aux pieds. Bien sûr, cela aurait été considéré comme un victoire au rabais mais elle aurait mieux valu que cette défaite.
L’USAP peut-il rêver de phases finales pour la première fois depuis 2010 ?
La semaine précédente, nous évoquions « La Magie de l’USAP » par Laurent Bellet, qui louait l’état d’esprit et la ferveur du rugby catalan dans l’antre d’Aimé Giral. En déplacement à Montpellier…