Raphaël Bordenave était le capitaine de l’équipe de l’ICAM Vendée, il a participé à l’édition 2014 des Ovalies parrainée par Serge Betsen.
Branchezrugby – Le rugby à l’ICAM
Raphaël – Quand j’ai intégré mon école d’ingénieur en Vendée, j’ai également pris une licence à La Roche sur Yon, un club qui évolue en Fédérale 3. Mais j’avais aussi envie de faire partager ma passion pour ce sport à mes amis de l’école. Il se trouve que nous étions plusieurs étudiants originaires du Sud Ouest. En tant que responsable du bureau des sports, j’ai eu envie de monter une équipe.
Le rugby n’est pas un sport très pratiqué en Vendée. Je vois, maintenant que je suis sur Toulouse, que c’est aussi le cas sur Bordeaux, il y a beaucoup d’équipes d’écoles et de facs, ce qui permet d’organiser une vraie compétition tout au long de l’année. Pour nous, il y avait trop peu d’équipes pour une telle organisation. Participer aux Ovalies a donc constitué pour nous l’objectif de la saison. Nous nous sommes préparés, en essayant de nous entraîner une à deux fois par semaine et nous avions joué quelques matchs. Ce projet nous a fédérés et a permis de créer une vraie ambiance très sympa dans l’équipe et autour de l’équipe, à l’intérieur de l’école.
Branchezrugby – Les Ovalies, une grosse manifestation
Raphaël – Ce qui m’a marqué c’est la qualité de l’organisation. C’est une école d’Agro de Beauvais qui gère ce gros tournoi. Cette manifestation n’a certainement pas d’équivalent. Ils font un énorme boulot ! Il faut leur tirer un grand coup de chapeau. Malgré le nombre d’équipes, il y a trois tournois : un à 7 pour les filles et à 7 et à 15 pour les garçons, ça reste très sympa, dans une ambiance très étudiante.
Ce qui plait aussi c’est le fait de parrainer des associations et des actions humanitaires. Il y avait l’action de Serge Betsen pour initier les enfants africains au rugby.
On voit que de nombreux partenaires accompagnent les Ovalies.
L’organisation matérielle, l’hébergement des équipes et des supporters, tout est fait pour que tout le monde soit bien accueilli. Parallèlement au rugby, il a de nombreuses animations dont certaines sont plutôt rigolotes. J’ai vu aussi que de gros efforts étaient réalisés pour éviter les gros débordements …
Branchezrugby – Le rugby
Raphaël – Nous avons joué la compétition à 15. Cela avait été notre objectif de l’année. Ce qui m’a surpris le plus ce sont les écarts de niveaux entre les équipes. Tu as des joueurs qui évoluent en équipe espoirs, en fédérale 1, mais aussi des mecs qui découvrent presque le rugby pour l’occasion ! La première phase de brassage permet de redistribuer les équipes et ainsi de constituer des poules de niveaux plus homogènes.
Nous avions terminé deuxièmes du second niveau, ce qui était très bien pour nous ! La première phase nous avait fait nous opposer à des groupes trop forts pour nous parce qu’en fait nous n’étions pas très nombreux à avoir un vécu dans le rugby. J’avais fait venir quelques « fidjiens » de mes connaissances pour aider un peu le groupe ! Ensuite, tout le monde s’est bien accroché et on a bien marché !
J’ai souvenir que la finale du premier tableau avait été un super match. Ça jouait de partout !
Cette participation aux Ovalies avait remporté un vrai succès auprès des étudiants de l’ICAM. Une équipe est revenue l’an dernier.
Show Comments