C’est une belle Coupe du Monde que nous vivons cette année, et les petites équipes y sont pour beaucoup ! La Géorgie, la Roumanie, le Canada et même les États-Unis – pour l’instant bloqués à zéro point – ont fourni de belles prestations et nous ont parfois fait vibrer, nous entraînant dans leur enthousiasme et leur volonté d’être des adversaires dignes des « grosses » équipes. Ainsi donc, malgré les évidences auxquelles on aurait pu s’attendre, les petits se sont montrés grands et ont montré qu’ils méritaient très largement de figurer dans cette confrontation mondiale.
Alors certes, malgré la victoire initiale des Japonais sur les Africains du Sud et malgré l’élimination retentissante des Anglais, on s’approche maintenant de quarts de finale plutôt prévisibles, même si un doute -oserais-je dire un espoir – demeure pour l’équipe nipponne. On va retrouver sans surprise au moins 7 des premières nations avec La Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’AFS, le Pays de Galles, L’Irlande, La France et l’Argentine… ainsi que, certainement, l’Écosse.
Que faudrait-il alors pour que l’écart continue à se réduire entre tous ces pays de l’ovalie et que la Coupe du Monde ne se réduise pas aux habituelles phases finales où les mêmes se retrouvent entre gens de bonne compagnie tous les quatre ans ?
Et si le Tournoi, après l’Italie, s’intéressait aux Roumains ou aux Géorgiens ? Et si le four Nations devenait five avec le Japon ? Et si le Canada, l’Uruguay et les États-Unis avaient leur tournoi ? Et puisque l’IRB est World Rugby, l’instance dirigeante ne pourrait-elle pas aider les iliens des antipodes à financer des rencontres internationales ?
Il y certainement en jeu d’énormes intérêts financiers mais si le rugby doit devenir planétaire et ne pas se contenter d’être pratiqué par quelques nations dominantes, alors il faut favoriser l’émergence de toutes ces belles équipes qui ont montré qu’elles n’étaient maintenant plus aussi éloignées des meilleurs !
Et maintenant, place au jeu !