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[Spécial Les Ovalies] – Baptiste ou les rugbymen universitaires en auto-gestion

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Baptiste est étudiant en 2ème année à l’ISTOM, l’Ecole Supérieure d’Agro-Développement International de Cergy. Il participe aux Ovalies avec une équipe composée d’étudiants de 5 écoles différentes.

Branchezrugby – Quel est ton parcours rugbystique ?
Baptiste – Cela fait 10 ans que je joue au rugby au poste de demi-de-mêlée. J’ai essentiellement joué en région parisienne mais j’ai profité de quelques séjours à l’étranger pour y pratiquer le rugby. En 3ème, je suis parti au Canada et j’ai joué aux Nomades, le principal club de l’Ontario. L’expérience a été super intéressante ! Mais j’ai surtout été marqué par mon séjour d’un mois en Nouvelle-Zélande. J’ai travaillé dans des fermes et l’un des agriculteurs chez qui j’ai travaillé était pote avec un entraineur. J’ai donc pu jouer pendant 10 jours dans le club local.
J’ai été marqué par leur engouement pour le jeu : ils ont le rugby dans les gènes et c’est aussi un vecteur de promotion pour eux.

Branchezrugby – Du coup, tu es plutôt Top 14 et Champions Cup ou Super Rugby ?
Baptiste – Je suis pas mal le Super Rugby et davantage encore l’ITM Cup (ndlr : compétition nationale néo-zélandaise). En ITM Cup, les supporters sont plus proches de l’équipe qu’en Super Rugby, où il leur faut faire de gros déplacements pour soutenir leur province. Dans le championnat national, l’ambiance est vraiment bon enfant et je trouve qu’il y a plus de proximité entre les fans et les joueurs qu’en Top 14.
Alors, la Champions Cup, c’est vraiment en trop, ça surcharge !

Branchezrugby – Revenons au rugby universitaire, peux-tu nous présenter ton équipe ?
Baptiste – Je participe aux Ovalies avec l’équipe EI3E, c’est un regroupement des écoles EPMI, ISTOM, ENSEA, EBI et ESTI. Avec l’ISTOM, on prend part au championnat universitaire : cette année, on n’est pas sortis des poules. Il faut dire qu’on galère un peu niveau effectif, mais je pense que c’est pareil pour tout le monde. En septembre, on était 76 à l’entrainement mais au fur et à meure ça plonge. Janvier, février c’est vraiment le creux, à cause du mauvais temps et surtout des examens. Mais avec les beaux jours, ça reprend !

Branchezrugby – Comment gérez-vous les entrainements ? vous avez un coach ?
Baptiste – On est en totale auto-gestion ! Je m’occupe des entrainements des garçons le lundi et celui des filles le mercredi (on a une équipe féminine de Sevens). Entre les plus expérimentés, on ne s’en sort pas trop mal pour organiser les entrainements.

Branchezrugby – Quels sont vos objectifs sur le Tournoi des Ovalies ?
Baptiste – D’abord se marrer ! On vient au total à 76, entre l’équipe masculine, féminine et les supporters. D’un point purement sportif, on vise le premier tableau : ça serait déjà pas mal du tout !

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