Samedi, Anglais et Sud-Africains s’affrontent pour décrocher le titre mondial à Yokohama. Même si les Anglais se présentent invaincus dans la compétition, ils devront se méfier de cette équipe Springboks qui leur a souvent posé problème par le passé.
Personne n’a oublié la « rouste » infligée par les Sud-Africains aux hommes de Johnny Wilkinson en finale de la Coupe du Monde 2007 au Stade de France. Un cinglant 36-0 qui avait renvoyé les Anglais bredouille au pays. 7 matchs consécutifs sans victoire pour le XV de la Rose ont suivi ce lourd revers (6 défaites et un match nul).
2016, un tournant dans le rapport de force entre l’Angleterre et l’Afrique du Sud
Ce n’est que 2016, qu’Eddie Jones, tout fraîchement élu à la tête de l’équipe anglaise, va s’inverser la tendance. Son style de jeu basé sur le mouvement va réussir à contrer la puissance des joueurs de l’Hémisphère Sud. Il a réussi à s’imposer à trois reprises lors des cinq dernières rencontres. La victoire la plus aboutie a eu lieu le 23 juin 2018 lors de la tournée estivale en Afrique Du Sud. Ce jour-là, Farrell, Youngs, Itoje et Curry étaient sur la pelouse pour une victoire de quinze points d’écart. La dernière confrontation entre les deux pays a également tourné à l’avantage des Anglais, cette fois-ci à Twickenham sur le score de la plus petite des marges, il y a un an à peine (12-11). Lors de cette rencontre, les Anglais avait mis sur l’accent sur l’impact physique avec 88% de plaquages réussis et franchis la défense adverse 13 fois.
On peut donc penser que la dynamique est favorable aux Anglais, même si en finale, tout est remis à plat. Une chose est sûre, l’écart ne devrait pas être le même qu’en 2007.