Historiquement, Toulouse est plutôt à l’aise à Pierre-Antoine. Sur ses 4 derniers déplacements, le club a réussi à décrocher 2 victoires (9-13 en 2015 et 16-18 en 2012). Et 2 défaites n’ont été concédées que par moins de 6 points. En parallèle, Toulouse est très largement dominateur de Castres à domicile (aucune défaite sur les 10 dernières années) : cela donne donc un net avantage psychologique aux Hauts-Garonnais. A nuancer toutefois, car ils n’ont plus rien à jouer, contrairement aux Castrais.
Toulouse : Arthur Bonneval, éclaircie dans une saison noire
Une des rares satisfactions de la saison toulousaine sera la progression de nombreux jeunes : la première ligne (Baille, Aldegheri, Marchand, Tolofua), le numéro 8 François Cros et surtout Arthur Bonneval. Le jeune ailier, cadet d’Hugo Bonneval (arrière au Stade Français), s’est progressivement imposé parmi les nombreux talents des lignes arrières toulousaines : ce n’est, en soi, pas une mince affaire, qui plus est lors d’une saison compliquée. En 12 matchs, il a su apporté son punch et sa vivacité : c’est ainsi qu’il a cumulé 611 mètres parcourus, 8 offloads et 9 franchissements. Un point à améliorer toutefois, la finition : 3 essais seulement.
Castres : une mauvaise série mais un calendrier favorable
Avec 4 défaites consécutives sur les 2 derniers mois de compétition, le CO craque au plus mauvais des moments. Le club vient surtout de subir une première défaite à domicile depuis le 03 septembre. Pourtant, il est toujours en course pour la qualification et se positionne même parmi les favoris, profitant d’un match en retard à jouer et d’un calendrier favorable : 2 matchs à domicile et un déplacement à Brive. Mais ce statut doit être confirmer par un premier succès face à Toulouse
Tournoi des JO : les Bleus face aux Argentins, les numéros 1 mondiaux 2024, en quart de finale
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