Si Toulon semble au-dessus sur l’ensemble de la saison et sur la profondeur d’effectif, le Stade Français a été sa véritable bête noire. Dès septembre, les Parisiens infligeaient aux Varois leur première défaite à la maison : ils avaient alors fait la décision dans les 20 dernières minutes, dans le sillage d’un bon Plisson, et s’étaient imposés 28-24. Sur le match retour, les hommes de Quesada ont dominé plus encore une équipe toulonnaise largement remaniée : victoire bonifiée 30-6, l’une des rares où le RCT n’a pas marqué d’essai (2 matchs sans essai sur l’ensemble de la saison) ! Le Stade Français mène donc 2-0 face à la meilleure équipe de ces dernières années : de quoi relancer le débat sur l’issue de ce match.
Plusieurs joueurs clés parisiens n’ont jamais connu les phases finales (Slimani, Bonfils, Flanquart, Danty, Sinzelle) et pour cause, le Stade Français ne s’était pas qualifié depuis 5 ans ! Un déficit d’expérience qui pourrait s’avérer pénalisant face à une équipe constituée exclusivement d’internationaux et qui a disputé toutes les phases finales des compétitions auxquelles elle a participé depuis 4 ans.
Toulon est évidemment largement favori, mais le Stade Français n’a pas à rougir et peut s’appuyer sur son statut de bête noir du club varois.