Mal aimé de la presse écrite, mauvais communicant, perçu comme un entraîneur trop rigide à l’ère du rugby moderne, Pierre Berbizier c’est un peu l’image du rugby d’avant. Grand demi de mêlée de l’équipe de France et patron du pack d’Agen pendant des années, c’est sans doute un caractère intransigeant mais surtout un grand spécialiste de ce sport. Si on en croit certains médias, Pierre Berbizier c’est l’entraîneur à l’ancienne qui ne sait pas s’adapter aux comportements, de plus en plus proches du football, des joueurs du rugby professionnel. Mais dans la froidure de Colombes, il fallait bien le caractère forgé par les hivers rugueux du plateau de Lannemezan pour continuer à tenir son équipe en dépit des difficultés sportives. Un championnat difficile, une H-Cup ratée, un stade qui tarde à sortir de terre et c’est vrai que le Racing Métro n’a pas été épargné par les difficultés cette saison. Pourtant le Racing n’ira pas à Toulon complètement en challenger. Fort de son pack et des certitudes de Pierre Berbizier en défense, le Racing sera une équipe difficile à manoeuvrer. Ce barrage pourrait ressembler au rugby d’avant et de ses phases finales. Vainqueur des deux matchs de poule (32-20) à l’aller et 16-9 au Racing, Toulon est le favori de cette rencontre. Mais contre le Racing et puis à Agen pour le dernier match de la saison, en dépit d’un match nul, on a senti Pierre Berbizier serein. On ne peut pas dire détendu au regard de sa réputation mais cela devrait jouer positivement sur un groupe appelé à évoluer l’année prochaine avec notamment le départ Lionel Nallet.
Angleterre-France : la presse anglaise et les bookmakers n’ont pas le moral
A la lecture de la presse anglaise à deux jours du crunch les anglais n’ont pas le moral. Tout comme les bookmakers anglais ils placent la France largement favorite. Il…