Un petit budget, pas de stars, sept journées sans aucun point… Mont de Marsan est le Petit de ce Top 14 et il vient d’être définitivement poussé vers la sortie par des Bèglais avides de victoires et de points, car eux aussi ne veulent pas mourir à quatre journées de la fin des phases préliminaires.
Les montois n’auront finalement pas réussi à tenir plus d’une année en Top 14 et le maintien, qui était leur objectif initial s’est trop vite avéré irréalisable. Les raisons en sont évidentes, nous les avons évoquées en liminaire, et au-delà du jeu, au-delà des imprécisions, des manquements dans les fondamentaux, de la mauvaise gestion des temps de jeu et des énergies dilapidées sans concrétiser forcément, on en revient au coeur du rugby moderne : les moyens financiers !
Alors tous les Petits sont-ils voués à être poussés vers le bas, à dégringoler sans arrêt et à jouer les ascenseurs éphémères sans aucun espoir de pouvoir jamais côtoyer les cimes ? Eh oui, il faut s’y faire, les petits clochers de naguère, quand le rugby français comptait des tas de poules et des tas de clubs dans l’élite, n’ont plus aucune chance de figurer parmi les grands… et l’ont n’entendra plus les noms chantant du Stadoceste Tarbais, de La Voulte ou de Pamiers, sinon en Pro D2 au mieux, en fédérale le plus souvent.
Alors, au revoir les Montois, il vous reste quelques matches pour prouver aux nantis que vous méritez votre place, que vous n’avez pas été promus par hasard, que vous portez haut les valeurs et les vertus du rugby et que vous vous battrez jusqu’au bout.