Sur les saisons précédentes, Grenoble et Bordeaux, coachés par deux anciens talonneurs, ont eu les mêmes ambitions offensives : cela a permis aux clubs de signer plusieurs victoires de prestige mais ne leur a jamais donné accès aux phases finales. Sur l’exercice en cours, Grenoble a gardé sa logique et cela se traduit directement dans les statistiques : le FCG affiche la 3ème meilleure attaque du Top 14, avec 25 points marqués par match, contre seulement 22 pour l’UBB. Cette moyenne monte même à 30 points marqués à domicile pour le club alpin. Mais cette philosophie de jeu a joué des tours aux Grenoblois cette saison : contre Castres, le Racing ou le Stade Français notamment.
L’UBB, de nets progrès en défense
A l’inverse, de manière volontaire ou involontaire (seul le staff et les joueurs le savent réellement), l’équipe girondine s’est mise à pratiquer un jeu plus fermé et parfois plus pragmatique. En faisant donc une croix sur ce jeu hyper ouvert, Ibañez a aussi permis à son équipe d’améliorer sa défense : elle est désormais la 2ème meilleure à l’extérieur, avec seulement 20 points encaissés. Surtout, seulement 35 essais ont été encaissés depuis le début de saison contre 71 pour Grenoble !
Pour rester à proximité du Top 6, l’UBB est dans la quasi-obligation de gagner au Stade des Alpes : est-ce que ce nouveau pragmatisme fera l’affaire face à la folie grenobloise ? Peut-être pas…