Saison blanche pour Toulon, qui en plus d’avoir perdu sa triple-couronne européenne n’a pas su décrocher un Brennus qui semblait lui tendre les bras. Le départ de Bernard Laporte laisse un vide qui ne semble pas si facile que cela à combler. Mais l’effectif reste l’un des plus qualitatif de France.
Les Elites
Le club varois place 3 joueurs dans la liste Elite : le capitaine Guirado, le centre Mermoz et le nouvel arrivant, François Trinh Duc. Mais ils sont bien plus nombreux que cela à candidater à l’équipe de France, à condition de s’imposer en club : les piliers Chiocci et Fresia, le 2nde ligne Romain Taofifenua, le numéro 8 Ollivon, les demis-de-mêlée Tillous-Borde et Pélissié ou Bastareaud. Bref, le réservoir d’internationaux français est aussi riche que celui d’internationaux étrangers : Manoa, Kruger, Smith, Vermeulen, Gorgodze, Nonu, Giteau, Mitchell, Habana et Halfpenny pour ne citer qu’eux !
Les recrues
Le RCT a pas mal dégraissé mais finalement peu de joueurs titulaires sont partis : seuls les frères Armitage et le 2nde ligne Mikautadze sont dans ce cas. Les Menini, Lassalle, Michalack, Cooper, Bruni, Bélan s’en vont sans que cela ne bouleverse vraiment l’effectif. Côté recrutement, le gros coup vient de la signature de 2 demi d’ouverture d’un niveau international : Trinh Duc donc mais aussi Pierre Bernard. Devant, le staff a été chercher 3 joueurs de Super 15, dont 2 internationaux (Liam Gill et Marcel Van Der Merwe). Derrière, Boudjellal annonce que l’ailier argentin venant du Seven Axel Muller Aranda sera un vrai phénomène : à suivre !
Finalement, le plus gros doute reste le recrutement du futur manager… Lancaster, Meyer ou Dominguez qui serait finalement confirmé ?
Les espoirs
Malgré sa pléiade de stars, Toulon continue de former quelques jolis joueurs. Ainsi, la charnière Meric-Belleau fait partie de la sélection Développement avec l’excellent pilier Setiano. Le seul problème est que les derniers jeunes formés au club et ayant par la suite explosé en équipe de France ont tous fait le choix du départ, Maestri, Fickou en tête. La faute à une stratégie très axée sur l’expérience sous l’aire Laporte. Peut-être un changement avec le nouveau manager dont on ne connait toujours pas le nom…