Un match tout en fierté et en émotion, et une victoire méritée pour des guerriers parisiens qui sont allés chercher loin en eux-mêmes des ressources de force et de solidarité qui ont défait les leaders toulonnais.
La botte de Wilkinson n’a pas suffi à renverser un match que les ciel et blanc ont bien entamé avec un superbe essai de Chavency, après une incroyable percée d’un excellent Estébanez. Les deux équipes ont alors enchaîné les points en restant toujours très proches et, à quelques instants du coup de sifflet final, les Toulonnais n’étaient qu’à un point des racingmen, 15 – 16. Une ultime pénalité des franciliens venait accroître leur sécurité et obliger les hommes de Laporte à planter un essai dans la dernière minute de jeu.
Et alors que retentissait la sirène, la dernière attaque des Toulonnais avortait en se heurtant sur une implacable défense parisienne.
Et c’est ainsi que l’exploit fut grand et que les invaincus à domicile s’aperçurent qu’ils n’étaient pas invincibles.
C’est certainement le match référence qu’attendaient les joueurs et le staff parisien afin de redonner de la confiance à une équipe en plein doute.
Toulon n’a plus maintenant que 4 points d’avance sur son dauphin Clermont et le Racing occupe la 9e place, juste devant le Stade Français, à 7 points du dernier qualifié pour les phases finales, à savoir Montpellier.