Voici le communiqué de presse de la LNR dans le cadre de l’affaire Bastareaud et des incidents lors de la tournée de l’équipe de France dans l’hémisphère Sud :
La commission de discipline de la Fédération Française de Rugby s’est réunie le 24 septembre dernier au siège du Comité Ile de France de Rugby pour examiner les faits reprochés à Mathieu BASTAREAUD suite à la tournée d’Eté de juin 2009. La Commission de discipline de la FFR a auditionné le joueur, assisté de son conseil et du président de son club, et après en avoir délibéré, a considéré que les faits reprochés à Mathieu BASTAREAUD constituaient effectivement une atteinte à l’intérêt supérieur du Rugby. En conséquence, elle a décidé de prononcer à l’encontre de Mathieu BASTAREAUD une suspension de compétition pour une durée de trois mois. En application du règlement disciplinaire de la FFR, elle a décidé de remplacer cette suspension par l’obligation d’accomplir 18 activités d’intérêt général, au bénéfice du rugby amateur avant le 30 Juin 2010. Si celles-ci ne sont pas effectuées dans les délais impartis, la suspension prononcée sera exécutée ». Ce sont donc les écoles de rugby qui vont être contentes de récupérer un international pour venir leur expliquer l’art du cadrage débordement. Au premier abord la peine peut paraître légère au regard de ce qui s’est passé et du préjudice causé à l’image de la France et de ce noble sport en particulier. La LNR a sans doute laissé de coté les conséquences collatérales pour se concentrer sur les faits liés à une fin de tournée. En revanche cela ne veut pas dire que Mathieu Bastareaud est à l’abris de sanctions plus indirectes non étalées au grand jour. Comme le précise le communiqué : « cette décision est susceptible d’appel par l’intéressé ainsi que par la FFR dans un délai de 10 jours ». On verra dans les semaines suivantes si la FFR et le sélectionneur sanctionne indirectement le comportement du joueur en tournée. On le disait précédemment dans un article on sait laver le linge sale en famille dans le rugby français et garder secret ce qui se dit dans le vestiaire. C’est quand même le charme de ce sport n’en déplaise à certains.