En difficulté en Top 14, engagé dans une Champions Cup éreintante, Oyonnax risque de vivre une fin de saison stressante ! Et voilà qu’on annonce le départ pour la saison prochaine d’un homme-clé de l’effectif oyonnaxien, Jody Jenneker.
Les clubs et joueurs professionnels tentent de s’accommoder depuis plusieurs années déjà de ces annonces de mutations qui arrivent très tôt dans la saison. L’an dernier déjà, l’USO avait dû composer avec le départ annoncé de son coach emblématique, Christophe Urios : si cela avait presque eu un effet boost sur l’équipe, qui était allée chercher la qualification en guise de cadeau d’adieu à son mentor, la situation n’est certainement pas facile à gérer. Bien sûr, on peut argumenter sur le fait qu’aujourd’hui les joueurs sont de vrais professionnels et maintiennent leur niveau de jeu jusqu’au bout de leur contrat. Dans le cas de Jenneker, nous n’avons d’ailleurs aucun doute : exemple type du professionnalisme « à la Sud-Af' », son parcours atypique (il est passé de la Currie Cup à la Fédérale 1, avant de devenir l’un des meilleurs talonneur du Top 14 et d’être sélectionné pour les Barbarians) illustre toute la volonté et le jusque-boutisme du joueur !
Mais c’est finalement pour le reste de l’équipe que le problème se pose : entre les Espoirs, les départs à la retraite et les joueurs majeurs (Lagrange, Lassalle, Urdapilleta, Tichit), l’USO a perdu 25 joueurs à l’intersaison et a dû se reconstruire en grande partie. Ajoutez donc à cela, un démarrage compliqué en championnat, un changement d’entraîneur et vous comprenez pourquoi nous pensons que les annonces de transfert en pleine saison peuvent poser problème !
Un sujet à étudier pour les futurs candidats à la présidence de la Fédération ?