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[Spécial Les Ovalies] – Guillaume, pilier de l’UTC, vise la finale du Tournoi

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Guillaume, 21 ans, est le pilier droit de l’équipe de l’UTC (Université de technologie de Compiègne). C’est déjà un habitué du tournoi des Ovalies mais cette année une blessure l’empêchera de fouler les pelouses : il sera l’assistant coach de l’équipe sur les 2 journées du Tournoi !

Branchezrugby – Comment fonctionne l’équipe de rugby de l’UTC ? Quels sont vos résultats récents ?
Guillaume – On est une cinquantaine dans l’effectif de l’équipe. Mais en réalité, il est difficile de pouvoir compter chaque semaine sur l’ensemble des joueurs. Sur le Tournoi par exemple, nous serons 32 !
Cette saison, on n’a donc inscrit qu’une seule équipe en championnat : on s’est fait sortir dès les phases de poules mais notre objectif, c’est vraiment d’être performants sur les 3 gros Tournois universitaires auxquels on participe.

Branchezrugby – Quels sont vos objectifs sur le tournoi ?
Guillaume – Pour ma part, je participe pour la 3ème fois aux Ovalies. L’an dernier, on a perdu en demi contre ESO (École supérieure d’ostéopathie) et l’année précédente on avait perdu en finale contre eux.

Branchezrugby – C’est un peu votre bête noire ?!
Guillaume – Non, ils nous ont cassés sur le terrain mais nous ont réparés après !

Branchezrugby – Comment le rugby est intégré dans votre école ? Quelle est la philosophie du club ?
Guillaume – On accepte tout le monde : moi par exemple, je n’avais jamais joué au rugby quand je suis arrivé à l’école ! On a des joueurs débutants donc mais également d’autres avec beaucoup d’expérience(s) et qui sont passés par des centres de formation.
Le rugby compte beaucoup dans la formation : dans mon cas, il joue vraiment un rôle de soupape de sécurité !

Branchezrugby – Justement, qu’est-ce que le rugby universitaire t’apporte dans ta formation ?
Guillaume – D’abord, ça apprend à travailler en groupe, à gérer la pression. On met les compétences diverses au service de l’équipe. Plus concrètement, les anciens de l’équipe ont fondé une association, BRUT (Barbarians Rugby des UT), et participent au Top 14 FFSE (championnat d’entreprises) : on échange beaucoup avec eux, cela permet de créer des contacts pour les stages ou le boulot. J’ai pas mal de copains qui ont trouvé un travail grâce à ça !

Branchezrugby – Quel est ton avis sur le rugby professionnel, l’équipe de France ?
Guillaume – Franchement, le traumatisme de la Coupe du Monde, je trouve que c’est presque un mal pour un bien ! Sous PSA, on aurait dit que le jeu n’était pas adapté aux joueurs : tout était axé sur l’affrontement.
Le doublon FFR/LNR, c’est incompréhensible pour nous. Ca donne l’impression d’un manque de stabilité, de structure par rapport aux autres nations. En Top 14, les jeunes des centres de formation ont du mal à être intégrés : c’est facile à dire, mais ça serait plus intéressant de piocher dans le réservoir national, qui est loin d’être dégueulasse.

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