Voilà bien deux équipes passionnantes et passionnées !
Parions que ce soir, en ce jour de Saint-Valentin, nous aurons force câlins en mêlées, nombre de mots doux échangés lors de fiévreuses empoignades et moult gestes tendres pendant de sémillantes algarades. Ah ! La passion ! L’envie ! Les corps huilés et rougis par le Dolpic ! Des amoureux du rugby qui vont s’offrir tant de présents dans la fraîcheur iséroise.
Les deux équipes ne vont pas hésiter, dès les premières minutes de la rencontre, à se dévoiler lentement, l’une à l’autre, dans de suaves mouvements à plusieurs, dans des combinaisons toutes plus éthérées les unes que les autres… puis à s’affronter, s’attaquer, s’éviter pour mieux se retrouver… et la balle va glisser de main en main, s’offrir et puis se refuser, s’abandonner et se corrompre pour un athlète au corps musculeux qui saura la planter dans la verdeur de l’en-but.
Ah, le roucoulement du pilier bleu et rouge quand il se piquera le bec avec son compagnon au plumage jaune…
Ah, les frottements des costauds du pack lorsqu’ils se défieront, front contre front, corps contre corps, membres contre membres…
Le Grenoblois revanchard – souvenez-vous que l’an dernier les Jaunards avaient fait chuter les Grenoblois au Stade des Alpes pour la première fois – saura-t-il trouver les arguments pour faire plier la Bête Clermontoise et consolider sa place actuelle de barragiste ?
L’Auvergnat volontaire et entreprenant pourra-t-il vaincre et séduire en terre étrangère afin de préserver sa place de leader du Championnat ?
Autant d’interrogations et de doutes qui ne trouveront leurs réponses que dans les moiteurs d’une soirée en montagne avec, sans nul doute, quel que soit le vainqueur, une douce réconciliation autour d’un verre, au Club House… et plus si affinités !