Les phases de conquêtes (touches et mêlées) restent un des enjeux forts de cette finale, même si elles n’ont peut-être pas le même impact qu’à une certaine époque. Entre Toulon et Clermont, à chacun son point fort.
Chouly et cie, princes des voleurs en touche
L’alignement clermontois est l’un des meilleurs du Top 14 : avec 17% de balles perdues sur leurs propres lancers, il est extrêmement fiable. Mais il est aussi et surtout celui qui vole le plus de munitions sur touches adverses : 32 au total, soit plus de 1,2 par rencontre. Autour de Chouly et de Kayser (l’un des talonneurs les plus précis en France depuis de longues années), les solutions sont nombreuses : Vahaamahina, Iturria, Lee, Cancouriet, etc.
Toulon doit s’appuyer sur sa mêlée pour aller chercher le Brennus
Le pack toulonnais est sans aucun doute le plus performant du Top 14 en mêlée fermée. D’abord, il a perdu très peu de ballons sur ses propres introductions (moins de 1 par match). Il est surtout celui qui a gagné le plus de mêlées sur introduction adverse : 49 au total, soit quasiment 2 par match et 12 de plus que Clermont ! Quand on connait l’ascendant mental que peut donner une mêlée conquérante à une équipe, on se dit que le RCT a quelque chose à jouer sur cette phase de conquête.