Rugby d'avant, Top 14
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Un combat de légende : l’aigle Wilky défie le gallinacé Kockott !

Ce soir, au Stade de France, des garçons surentraînés vont s’arracher un ballon et l’un d’entre eux, 80 minutes plus tard, va brandir une sorte de bouclier dont la légende aurait pu être chantée par Goscinny. C’est la finale du Top 14 et les Castrais vont tenter de conserver leur titre face à des Toulonnais encore une fois Champions d’Europe.

Il semblerait que Toulon ait l’avantage des pronostics et des faveurs. Certains exégètes sortent les calculettes et tissent des réseaux de chiffres variés pour mettre en avant des statistiques flatteuses pour les rouge et noir ; d’autres ne peuvent que constater le double titre de Champion d’Europe des hommes de Boudjellal et s’émouvoir devant les noms écrits sur la feuille de match. Profondeur de banc, armada d’internationaux, moyens financiers colossaux : comment le RCT peut-il ne pas vaincre ce soir ?

Jusqu’aux déjà nostalgiques qui voudraient que les légendes soient belles et que Sir Jonny, ce soir, non seulement soit « very good » mais qu’il brandisse au bout de ces petits bras de numéro 10 un trophée se refusant depuis trop d’années.

Un dernier match, un Brennus aux cieux et la légende est écrite à jamais !

Mais, un « petit » club du Tarn, avec un banc plus étroit et un budget plus mince, s’est déjà ri des géants et les a mis à terre. Alors, si le RCT est plus fort, plus riche, plus légendaire, si l’on trouve des héros et des monstres dans ses rangs, il n’en demeure pas moins que c’est le CO qui est Champion de France encore aujourd’hui, que c’est lui qui a terrassé l’ogre Clermontois et que si l’aigle Wilkinson mérite de s’élever dans les cieux de l’Ovalie, le gallinacé Kockott ne va rien céder, ni à la légende, ni aux statistiques, ni aux journalistes et c’est sa légende à lui qu’il va tenter d’écrire ce soir.

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