Rory Kockott, la gestion des matchs fait aussi partie de sa panoplie
Si on demandait aux joueurs du Top 14 quel est le demi-de-mêlée le plus « casse-c.. » à affronter, tous répondraient certainement Rory Kockott. Car le Sud-Af’ d’origine est passé maitre dans l’art de déstabiliser l’adversaire et parfois l’arbitre. Mais le réduire à ce simple rôle serait bien trop réducteur. Incroyable compétiteur, défenseur acharné (7 plaquages par match à 85% de réussite), capable de buter et véritable 9ème avant sur les rucks, Kockott a cette année prouvé qu’il était aussi capable de gérer un match : sur la finale, il a par exemple totalement éteint Pienaar. Un véritable leader.
Benjamin Urdapilleta a marché sur Cruden
Rarement dans sa carrière, le All Black Aaron Cruden n’a été autant dominé qu’il l’a été par Benjamin Urdapilleta ce samedi, en finale. C’est dire le talent de l’Argentin ! Dominateur dans le jeu au pied, incroyable en défense comme sur toutes les phases finales (12 plaquages par match en moyenne), et surtout auteur de 19 points au pied (record historique), l’ouvreur du CO a plané sur le Stade de France. Avec son compère Kockott, il forme en ce moment la meilleure charnière du Top 14. Et si pour les deux, leur carrière internationale n’est pas à la hauteur de leur talent, ce qu’ils ont construit à Castres vaut bien quelques sélections.

Julien Dumora, du bleu de Castres au bleu des Bleus ?
On a déjà beaucoup parlé de lui mais difficile de ne pas le citer parmi les top joueurs du CO 2017-2018. Car dans la lignée de son exceptionnelle saison (il est le joueur qui a parcouru plus de mètres balle en main, ???m, le meilleur marqueur et franchisseur de Castres), Julien Dumora a été décisif en finale, marquant l’essai qui assomme Montpellier juste avant la mi-temps. S’il continue sur sa lancée, avec les Barbarians cette fois-ci, on pourrait peut-être le voir en Bleu à l’automne ?
