Match très haché, beaucoup de fautes de main, mais surtout pas de jeu d’équipe. Les castrais ne se sont pas montrés à la hauteur de leurs ambitions face aux gallois des Ospreys. A la fin de la première mi-temps, les deux équipes se quittent sur un score de parité 6 à 6 mais surtout sur un totale de 14 pénalités (une toute les deux minutes trente) et seulement 13’30 » de temps de jeu effectif. Peut être s’imaginaient-ils déjà avec un bonus dans la besace. Peut-être ont-ils fait preuve d’un peu de suffisance, chacun s’imaginant capable de faire à lui tout seul la différence. David Darricarère, désabusé, renvoie les mêmes se fatiguer un peu à la reprise sur un constat partagé par le public : « Pas de besoin de changements, avec ce qu’ils ont fait ils ne sont pas fatigués ». Plus entreprenants, plus patients, les tarnais reviennent sur le terrain avec un meilleur état d’esprit. Plus de temps de jeu, une mêlée plus stable, plus de jeu collectif, ils profitent de l’indiscipline des Ospreys, qui multiplient les fautes et craquent sur la fin de match. Deux pénalités de plus au compteur, un score final de 15-9 malgré une belle tentative des gallois en fin de match, qui ne parviendront pas à faire craquer le CO, qui compte désormais deux victoires en HCup.
L’USAP peut-il rêver de phases finales pour la première fois depuis 2010 ?
La semaine précédente, nous évoquions « La Magie de l’USAP » par Laurent Bellet, qui louait l’état d’esprit et la ferveur du rugby catalan dans l’antre d’Aimé Giral. En déplacement à Montpellier…