Selon un ouvrage récemment paru, il paraît que le rugby français est gangrené par le dopage et que certains joueurs et clubs y auraient recours afin de répondre aux exigences du rugby professionnel. Le RCT répond à sa façon aux accusations dont il est victime et raille les informations divulguées en évoquant l’éventuelle participation de Tillous-Borde au prochain Tour de France ou la création du trophée Lance Armstrong.
Faut-il en rire ou faut-il s’en inquiéter ? Le mal est-il profond ou demeure-t-il anecdotique ?
Il semblerait que les joueurs du XV de France aient souhaité répondre à leur façon à cette question du dopage en montrant clairement, par leurs « performances » récentes, qu’ils ne sont pas dopés ou alors, ça ne marche pas !
Pierre Ballester, auteur de “Rugby à charges, l’enquête choc”, devrait nous donner la recette miracle qui ferait que les Bleus pourraient nous proposer un jeu alerte et créatif en réponse aux défenses ultra compactes auxquelles ils sont confrontés.
En effet, hier, les Français, s’ils n’ont pas manqué de vaillance et volonté au combat, se sont montrés ternes, sans idée collective qui auraient pu les transcender, sans cette folie qui les caractérise, sans cette poésie imprévisible de l’évitement inattendu et de la collision déroutante. Triste prestation pour un triste résultat : 13 – 20 en faveur des Gallois. Sacrée pilule !!
Ce qu’il nous faudrait, c’est une idée, un souffle, une envie nouvelle, afin de doper le jeu des Bleus et de le rendre éblouissant et inventif !
Et ça, vraiment, ça aurait du cachet !
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